Julie Annery, sportive de haut niveau à l’université Sorbonne Paris Nord

Avec plus de 13 000 pratiquants en sport dont 500 étudiant.e.s représentent l’établissement dans les compétitions régionales, nationales et internationales, l’université Sorbonne Paris Nord est l’université la plus sportive d’Ile-de-France. Environ une centaine d’étudiants par an choisissent d’intégrer le Pôle sportif de haut niveau, un dispositif de soutien aux étudiants qui les accompagne de manière individuelle dans leur parcours, avec un aménagement de leur cursus universitaire, afin qu’ils puissent mener de front leurs études et la pratique de leur sport à un très haut niveau. La fondation a choisi d’accompagner le développement du pôle sportif en 2020, et pour trois ans. Julie Annery, étudiante sportive de haut niveau à l’université Sorbonne Paris Nord, actuellement au Stade Français et membre de l’équipe de France de Rugby, nous en dit plus sur son parcours.

Bonjour Julie, pourrais-tu te présenter ?

Je suis actuellement en M2 Management des Organisations Sanitaires et Sociales. J’ai fait ce choix car je souhaite, à terme, exercer des fonctions de management dans le milieu social. 

J’ai commencé le rugby à l’âge de 13 ans en UNSS. J’ai choisi le rugby car c’était le seul sport proposé que je ne connaissais pas trop, alors j’ai voulu essayer.

Parle-nous de ton intégration au pôle sportif

J’ai intégré le pôle sportif en 1ère année de Licence grâce à Marc Henri Kugler qui est professeur d’EPS à l’université. 

Le pôle m’a permis de pouvoir concilier mes études et ma passion, le rugby. Durant mon cursus, j’ai pu bénéficier de nombreux aménagements me permettant de pouvoir suivre, rattraper les cours et les partiels que je loupais pour cause de compétitions. 

J’avais un interlocuteur unique qui était très réactif et soucieux de mon bien-être. Cela m’a permis de performer aussi bien sportivement que scolairement.

Comment organises-tu ta semaine entre les cours et ton activité sportive ?

En temps normal, je m’entraîne 5 jours par semaine, du lundi au vendredi. Environ 2-3h par jour. En général, dans la journée, j’ai une séance de course et une séance de musculation à faire en plus de mon entraînement en club qui se déroule dans la soirée. Et puis, le dimanche, je suis en match avec le club. 

Je travaille mes cours généralement le matin avant de partir pour mes séances et un peu le soir si je ne suis pas trop fatiguée. 

Quel a été l’impact de la crise sanitaire du covid-19 sur tes activités ? 

Au niveau scolaire, aucun impact, vu que j’effectue mon Master en distanciel. C’est au niveau de mon activité physique que cela a été un peu plus contraignant. En effet, au début, on ne pouvait plus effectuer d’entraînement collectif et étant seule, cela a été assez difficile de garder la motivation pour s’entraîner quotidiennement. Je remercie les membres de la Fédération française de rugby qui m’ont bien accompagnée.

Quel est l’événement qui t’a le plus marqué ?

Mon plus beau souvenir… Je dirais que c’est la 3ème place à la Coupe Du Monde 2017 avec le XV de France Féminin. Beaucoup d’émotions pour moi durant cette compétition. C’était ma première coupe du monde et terminer avec une médaille était énorme, vraiment, surtout avec le groupe de l’époque.

En sport universitaire, mon plus beau souvenir restera notre titre de championnes de France en 2018. Une belle victoire acquise dans la douleur, la solidarité et la joie ! 

Quels sont tes futurs projets ?

Je vais débuter prochainement une formation à distance en Ressources Humaines afin de me spécialiser dans ce domaine que j’affectionne. 

Concernant mes ambitions sportives futures, l’année prochaine se jouera la coupe du monde de rugby en Nouvelle-Zélande, une année très importante pour moi. J’ai à cœur de bien me préparer physiquement afin de pouvoir faire partie des prétendantes pour défendre nos couleurs en Nouvelle-Zélande.