Digital Voice Battle : l’interview bilan

Lauréats de l’appel à projets “crise sanitaire et rentrée 2020-2021” de la fondation de l’université Sorbonne Paris Nord, cinq étudiants du DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet (MMI) de l’IUT de Bobigny ont organisé la compétition de musique en ligne Digital Voice Battle dans le cadre de leur projet tutoré. L’événement a rassemblé des centaines de participants et plus d’un millier de votants : étudiants comme enseignants-chercheurs ont défendu fièrement leurs sensibilités musicales. La finale de Digital Voice Battle s’est déroulée au théâtre des Loges à Pantin (sans public pour des raisons sanitaires) et en direct sur la chaîne Twitch de l’Agence Battle. Aujourd’hui, les étudiants Ewen, Marzina, Nathan, Némo et Tassadite, organisateurs du show, nous relatent à travers cette interview leur expérience.

Pourquoi un projet de chant et de musique ?

Marzina : En cette période de crise sanitaire, où il n’y avait plus de concerts, où les gens ne pouvaient plus assister et profiter d’un spectacle de musique, nous avons voulu trouver un moyen pour réunir des artistes afin qu’ils puissent exprimer leurs talents musicaux. Ce projet était une façon pour nous de contribuer à relancer la culture et la musique durant ces moments difficiles.

Pourquoi ce nom “Digital Voice Battle” ?

Ewen : A la base, notre agence s’appelle Battle. Nous avons souhaité faire un concours en digital et une grosse partie de ce concours correspondait à du chant. Nous avons proposé l’idée comme ça, lors d’une réunion et au final c’est devenu le nom de l’événement.

Tassadite : Au départ, cet événement ne devait pas se faire en distanciel mais en présentiel avec un public mais suite à la crise sanitaire, nous avons décidé de le réaliser en streaming. Il y a eu des imprévus presque tous les jours mais nous nous en sommes sortis et avons quand même pu réaliser cet événement.

Auriez-vous imaginé que votre aventure se concrétise à ce point ?

Nathan : C’est Tassadite qui nous a proposé ce projet et honnêtement il n’y en avait pas beaucoup qui croyaient au projet au départ. C’était la seule qui voulait aller au bout du projet et finalement nous nous sommes rendus compte que c’était un plus pour nous tous et qu’il fallait qu’on s’investisse à fond pour réussir ce projet.

Nemo : Contrairement aux autres membres de l’équipe, je suis arrivé en septembre dans l’agence Battle. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à faire les démarches auprès des théâtres afin de demander des subventions pour financer notre projet. Je dois dire qu’au début lorsque je suis arrivé, même si le projet avait bien avancé, je ne me serais jamais imaginé de me retrouver avec des régisseurs, des caméras, des artistes talentueux. Je suis vraiment très content de la tournure qu’a pris le projet.

Quelles ont été vos surprises et vos découvertes durant ce projet ?

Ewen : Au départ, nous avions un membre supplémentaire qui a quitté notre groupe en cours d’année parce qu’il changeait d’université. C’est évident que nous aurions préféré avoir ce membre supplémentaire car la charge de travail pour cinq était quand même assez stupéfiante. Je ne me serai jamais imaginé travailler jusqu’à 4h du matin pour faire des “overlays” pour l’event. Il y a plein de choses dont on ne s’imaginait pas. C’est énormément de logistique avec beaucoup d’imprévus.

Nathan : Il y a eu en effet pas mal d’imprévus et ce sont des choses qui au final nous servent puisqu’on a dû être confrontés à ces problèmes et avons réussi à rebondir, bien sûr, avec l’aide de nos professeurs. Mais je trouve que c’est tout à notre honneur d’avoir persévéré.

Focus sur l’équipe…

Retardataire : Némo

Némo : C’est vrai que j’ai souvent été absent lors de réunions mais je me suis quand même donné à fond.

Râleur :  Tassadite

Marzina : Elle aime lorsque les choses avancent. Elle a un esprit de leader donc du coup elle se met à râler souvent auprès de nous.

Bordélique : Ewen

Ewen : Bordélique jusqu’au bout. Nous étions en pleine préparation d’événement et nous n’avions pas terminé d’exporter les habillages et affichages du live. Nous avons dû le faire sur place avec des ordinateurs sans batteries et chargeurs, voici un exemple de mon manque d’organisation.

Les personnes qui s’occupent des tâches ingrates :  Tassadite et Marzina

Tassadite : Gérer les démarches administratives et financières c’était assez dur. C’était la tâche la moins sympathique à faire et la plus complexe. 

Marzina : Ce qui nous a aidé c’est qu’on se motivait à deux. Nous avons monté les dossiers ensemble, nous rédigions les messages ensemble et c’était ce qui nous motivait. C’est à ce moment-là que nous nous sommes rendues compte que le projet était sérieux avec des partenaires et des prestataires à payer.

Boule de stress : Tassadite

Nathan :  Tassadite a cet esprit de leader mais du coup elle se mettait à stresser et râler sur chaque tâche que nous devions réaliser.

Chouchou du groupe : Némo

Ewen : la première fois que j’ai rencontré Némo, il y a quelque chose qui m’a tout de suite marqué, c’est sa voix. Elle vous happe. Vous êtes englobés dans tout ce qu’il dit. De plus c’est un orateur qui n’a aucun problème d’élocution. Je pense que ça en fait la personne préférée de notre équipe.

Tassadite : Je suis un peu jalouse (rire).

* Les propos de cette interview ont été recueillis par Radga, étudiante en 2e année DUT MMI, IUT de Bobigny.